Tu peux bander dur mais trouver le film mou

Film à regarder en autant de fois qu'il y a de parties, peut-être. Car tout manger d'un coup, c'est risquer l'indigestion lubrique.


Les récits sont sympathiques. Bon, c'est plus pédant qu'érotique en vérité, mais ça reste intéressant, avec différentes formes de sexualités racontées au travers de récits simples. Dommage que les personnages ne soient pas plus travaillés, ça aurait permis de rendre chaque scène plus marquante. Les péripéties ne se sentent pas trop non plus, ce qui peut provoquer une sensation légère d'ennui.


Je précise que j'avais déjà vu un segment, "La bête", reprise dans le long-métrage du même nom par ce réalisateur.


La mise en scène est correcte. C'est parfois un peu maladroit, mais on voit tout de même ce qu'il faut voir. les décors sont chouettes, on a de jolis costumes et puis beaucoup de femmes à poil. Le côté érotique prend parfois, mais ça tourne vite au grotesque, de quoi se demander si l'auteur-réalisateur apprécie réellement l'érotisme ou s'il trouve ça ridicule. Ou bien trouve-t-il que les deux sont liés?


En tous cas, c'est pas horrible à regarder, on trouve même des idées plaisantes, mais le tout est un peu mou.

Fatpooper
6
Écrit par

Créée

le 28 nov. 2020

Critique lue 161 fois

1 j'aime

Fatpooper

Écrit par

Critique lue 161 fois

1

D'autres avis sur Contes immoraux

Contes immoraux
-Marc-
5

Violer les tabous ou enfoncer les portes ouvertes...

Le premier conte n'est pas vraiment immoral, juste coquin, fin, retors et très bien écrit: on dirait du Maupassant. Le second est beaucoup plus lourd et ne vise qu'à heurter les bigottes dans leur...

le 8 févr. 2013

8 j'aime

3

Contes immoraux
AMCHI
3

Critique de Contes immoraux par AMCHI

Une œuvre érotique qui passe pour une fadasserie de nos jours car rien de sulfureux dedans (on préférera revoir le Caligula de Tinto Brass) mais alors qu'en est-il ? Certes c'est joliment filmé et...

le 29 janv. 2016

7 j'aime

6

Contes immoraux
Redzing
4

Après le bis, le cinéma pubis

Il m'est un peu difficile de comprendre les intentions de Walerian Borowczyk, car l'époque était évidemment très différente. En effet, le cinéma érotique commence à exploser (cf. l'énorme succès de...

le 13 nov. 2023

5 j'aime

1

Du même critique

Les 8 Salopards
Fatpooper
5

Django in White Hell

Quand je me lance dans un film de plus de 2h20 sans compter le générique de fin, je crains de subir le syndrome de Stockholm cinématographique. En effet, lorsqu'un réalisateur retient en otage son...

le 3 janv. 2016

122 j'aime

35

Strip-Tease
Fatpooper
10

Parfois je ris, mais j'ai envie de pleurer

Quand j'étais gosse, je me souviens que je tombais souvent sur l'émission. Enfin au moins une fois par semaine. Sauf que j'étais p'tit et je m'imaginais une série de docu chiants et misérabilistes...

le 22 févr. 2014

122 j'aime

45

Taxi Driver
Fatpooper
5

Critique de Taxi Driver par Fatpooper

La première fois que j'ai vu ce film, j'avais 17ans et je n'avais pas accroché. C'était trop lent et surtout j'étais déçu que le mowhak de Travis n'apparaisse que 10 mn avant la fin. J'avoue...

le 16 janv. 2011

110 j'aime

55