"Et pourtant, y'avait quelque chose."
La phrase type représentative de la déception et du beau gâchis. Voilà à quoi pourrait se résumer Contracted. Si l'idée de la transformation est initialement intéressante et que la transformation en elle même est plutôt réussie, ce qui s'apparente le plus à une horreur dans ce film, c'est bien le scénario. J'avais en tête un espoir de bonne surprise en lançant un film dont je ne savais rien. Les premières minutes jusqu'à l'apparition des premiers symptômes avaient ce petit côté mystérieux et puis...plus rien. Les actions et les réactions de cette héroïne face à sa décrépitude sont incohérentes de bout en bout, tout comme celles de l'ensemble des personnages stéréotypés qui jalonnent son parcours;
"Mais à quel moment tu vas t'affoler bordel ?! Les hôpitaux, ça te dit quelque chose ? Et puis ton entourage, ta mère, tes amis, ils sont tous aveugles ou pas ?"
Bon, les plus indulgents diront qu'à l'hôpital pendant une heure et demi, on se serait fait chier tout autant mais c'est aussi ce qu'aurait pu se dire le réalisateur pour finalement conclure : "On ne devrait peut être pas faire le film".
Pour les plus téméraires ou les toqués de la fin d'un film qu'ils ont commencé (comme moi), si vous pensez à quelque chose de particulier sur la conclusion de cette histoire et sur ce qu'elle raconte comme genèse, je vous épargne tout de suite le supplice - SPOILER ALERT - Vous avez raison, ça se termine bien comme ça !