She's lost control again...
Que l'on connaisse ou non le groupe anglais de l'épileptique Ian Curtis, ce film est à expérimenter. Expérimenter? Oui, ce n'est pas seulement visionner un film lorque cela se traduit par une expérience peu commune et transperçante.
Des plans faisant des clins d'oeil au cinéma de Welles, et pas seulement pour la maitrise du noir et blanc. L'interprétation soignée et rigoureuse de Sam Riley. L'ambiance manchestérienne nous plongeant à la fin des années 70, au milieu des banlieux grisatres et mornes. Et une BO, en toute logique, parfaite.
Un film propre, abouti, et esthétique. Certaines scènes sont le surprenant reflet des photos prises datant de l'époque! Etonnant? Pas tant que ça, puisque le réalisateur, photographe de renom, a cotoyé le groupe pendant le peu d'année qu'ils ont existé.
Un univers unique, original, et dérangeant. On ne sort pas indemne de cette expérience, que ce soit du film, ou de la musique. La voix grave de Ian Curtis, imposant le respect, du haut de sa vingtaine d'année. Sa façon de danser hypnotisante illustrant sa personnalité. Un destin si tragique qui marque à jamais l'histoire de la musique.
Joy Division
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