L'ambiance paranoïaque émergeant dans les années 70 est la force du film. Elle est accentuée par des séquences de voyeurisme qui font étalage des technologies nouvelles sublimant l'art de l'espionnage. Le travail et la curiosité obsessionnelle de Caul emmènent le film tout doucement vers le thriller jusqu'à sa conclusion. Malheureusement, je suis partagé entre ces scènes très réussies et une longueur extrême générant un profond ennui. Coppola insiste trop lourdement sur le caractère taciturne, secret et torturé de Caul, même si cela permet d'expliquer l'origine de ses angoisses.