Une compilation de deux moyens-métrages, liés entre eux par un intermède avec Jiminy Criquet (voix française : Roger Carel) :
Bongo, roi du cirque : Bongo, ours savant, s’échappe du cirque auquel il appartient et découvre les dures contraintes de la vie en forêt.
Mickey et le haricot magique : Mickey (voix : Jean-François Kopf), Donald (voix : Sylvain Caruso) et Dingo (voix : Gérard Rinaldi) vivent dans la misère depuis qu’on a volé la harpe magique (voix : Bénédicte Lécroart) qui maintenait la prospérité et la joie dans la Vallée enchantée. Un jour, Mickey découvre un haricot magique qui, en poussant jusqu’au ciel, leur fait découvrir un monde inconnu, mais pleins de dangers.
Dans la veine des productions précédentes, et toujours pour renflouer les caisses du studio, Walt Disney met encore en chantier une compilation, mais cette fois, celle-ci ne contient que deux moyens-métrages. On pourrait s’en réjouir, mais malheureusement, le résultat n’est pas beaucoup plus égal que lorsque les compilations comportaient une dizaine de courts-métrages.
De fait, le premier, Bongo, roi du cirque, s’avère doté d’un scénario ridiculement réduit que les animateurs sont obligés de combler par de longues séquences plus ou moins oniriques, guère originales, accompagnant des chansons qui ne le sont pas plus. C’est plaisant, mais ça ne va pas plus loin. Le deuxième moyen-métrage présente plus d’intérêt, bénéficiant d’un scénario connu (librement inspiré du conte populaire Jack et le haricot magique) et bien exploité, et surtout par le fait qu'il réunit pour la première fois Mickey, Dingo et Donald dans un long-métrage de cinéma.
Le problème réside surtout dans le fait d’avoir cherché à lier ces deux récits entre eux par des intermèdes où Jiminy Cricket fait office de présentateur, et qui ne font qu’alourdir le film. C’est particulièrement sensible lors de la séquence des marionnettes, qui s’intègre très mal au film, et d’autant plus que ces dernières envahissent la narration de Mickey et le haricot magique, ce qui n’a pour seul intérêt que de nous offrir une triple prestation fort sympathique de Roger Carel...
Comme tout Disney, l’ensemble reste globalement sympathique, mais pèche encore une fois par manque d’ambition. Il faudra encore attendre trois ans et deux compilations pour que les studios retrouvent leurs lettres de noblesse avec un nouveau bijou, Cendrillon.