Ca me fait penser a The Limits of Control. Un grand côté art contemporain qui donne l'impression générale qu'on se fout du sens de tout ça. Il y a des références directes à la peinture au début et à la fin du film et DeLillo s'en réclame, je crois. Tout comme pour la peinture abstraite, je suis hermétique à Cosmopolis malgré un certain respect pour l'esthétisme de l’œuvre. Donc c'est assez joli pour décorer l'appartement, mais de là à se concentrer dessus plus de 3 minutes... C'est plus comme le feu de cheminée ou le Pollock dans le salon.
Visiblement, le livre a été réhabilité suite à la crise de 2008 au point qu'on en fasse un film. Je pense que c'est une preuve que le propos n'est pas très convainquant. La bonne réception est rendue possible par le fait que le fond s'est fait, tout à coup, le reflet des angoisses et des mythes de son temps. Plutôt ironique pour un livre/film qui critique le Zeitgheist de notre société d'en être le premier bénéficiaire.
Un film sympathique à diffuser sur la télé du salon lors des soirées entre amis. Il faut de la musqiue par-dessus, néanmoins.