Une pomme pourrie couleur miel
J’ai énormément aimé les deux tomes de cette BD, le trait léger et poétique des dessins, la force de l’histoire autobiographique, les rapports avec la mère, les mères, etc.
Un jour par hasard, j’ai vu qu’il existait un film d’animation. Et j’ai coché la case sur SensCritique, « J’veux-le-voiiiiiiir », trois fois.
C’est fait.
Alors ?
Mince, il y a une sorte d’effet d’image de synthèses. Je ne sais plus exactement si ce sont les ombrages et la mise en volume ou si c’est en image de synthèse mais le résultat est laid, très laid et c’est d’autant plus dommage que les dessins sont beaux en 2D.
Pourquoi avoir fait le choix de la 3D ? Dommage.
Pourtant l’histoire est là et va même plus loin que la BD, ça c’est chouette. J’attendais un 3ème tome de l’histoire qui raconterait le voyage de Jung en Corée. C’est le film qui le fait.
Le film gagne aussi en force avec l’utilisation de documents d’époque qui renforce encore le sujet. La BD le faisait aussi mais ici les documents gagnent en véracité en étant filmé.
Ce film est un véritable moment de psychanalyse pour son auteur qui se livre complètement dans le récit. C’est très très fort.
Dommage que je n’ai pas accroché aux images, sinon je mettais 10.
A voir !