Les guerres qu'on mène et qui nous mènent.

Adaptation animée de la BD du même nom (que je n'ai pas encore lue), Couleur de peau : Miel c'est l'histoire de l'auteur, Jung, petit coréen adopté par une famille belge ; la guerre de Corée, l'orphelinat, l'enfance, l'adolescence, le déracinement, le rapport à l'autre, le rapport à soi, à ses origines. Rejeter son semblable pour pouvoir s'accepter ensuite. Chercher à se faire rejeter pour s'expliquer l'abandon.
Prolonger la guerre par une guerre intérieure c'est triste, c'est douloureux, c'est beau, c'est nécessaire.
Le rapport à la mère adoptive est émouvant, et il tiraille. Il est beau par sa complexité, sa difficulté et sa comparaison au fantasme de la mère biologique.
La voix-off de Jung rajoute à l'introspection et à l'approche intimiste du film qui se finit sur une déclaration d'amour des plus belles à mes yeux ! .

SopaNeph
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le 16 juin 2018

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SopaNeph

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