Woody Allen demande à des acteurs français de jouer des Français vus par un américain dans une intrigue cousue de fil blanc, du niveau de la série des « Alice » de la bibliothèque verte. Tout sonne faux. Personnages stéréotypés (le financier véreux chasse en Normandie et emploie (spoiler) des tueurs néandertaliens, l’écrivain bohème en veste de velours loge dans une chambre de bonne mansardée), jeu caricatural, mise en scène inexistante crédibilité zéro.
Comme Clint Eastwood, Woody Allen s’obstine à livrer un film par an, dont le niveau baisse avec une régularité désolante. C’est triste.