Là où le 1 passe, l'herbe ne repousse pas
Bon, si je vous embête avec une très vieille critique en retard d'un film qui n'en vaut pas la peine, c'est que c'est l'occasion ou jamais de revenir sur une question qu'on me pose souvent, c'est à dire sur la valeur attachée à mes 1 et à mes 2.
Ici, par exemple, un sujet incroyablement mauvais, une arnaque ridicule au téléphone avec un casting trop gros pour ce téléfilm et les twists prévisibles habituels, franchement, on ne se demande même plus comment ce film a pu exister mais s'il existe vraiment. D'ailleurs, vu que je suis le seul à l'avoir noté, un doute raisonnable persiste.
Alors pourquoi 2 ?
Et bien 2 parce que, à aucun moment donné de cet océan d'ennui tout mou que je traversais, l'idée m'est venue de pendre le réalisateur par les tripes, comme pour Kassovitz en sortant de la haine, de lui faire manger sa paroi intestinale, comme à Matt Reeves pendant Cloverfield, de brûler sa progéniture sous ses yeux, comme au sortir d'un Gérard Pirès ou d'un Gaspard Noé, de planter 345 clous dans chacun de ses testicules, comme après Doberman ou encore d'éviscérer son auteur comme celui de l'Associé du diable pour lui tatouer CONNARD sur son coeur à vif...
Non, non, rien, pas la moindre petite poussée d'agressivité à l'encontre de monsieur Gregory Mosher qui m'indiffère prodigieusement. Et rien que ça, franchement, ça mérite bien un deuxième point.