JCVD joue un détective qui est infiltré dans une prison mal famée, car à l'intérieur s'organiserait un trafic d'organes, vu la disparition subite de nombreux prisonniers.
Coups pour coups est le troisième film de la collaboration entre Van Damme et la Cannon, mais à la fin des années 1980, le studio partait en vrille à cause de ses dépenses qui grimpaient en flèche. D'ailleurs, il sortira bien après son tournage, et ça sera finalement la MGM qui rachètera le film, avec un certain succès, car n'oublions pas le succès de Van Damme jusqu'au milieu des années 1990.
Là, on sent quand même que c'est un petit budget, où l'essentiel de l'action se passe en huit clos, dans cette prison, si on excepte l'introduction assez réussie qui nous montre les talents de détective, et de karatéka, du monsieur. Car oui, il savait donner des coups de tatane.
Malheureusement, le scénario reste au fond aussi fin qu'une feuille de papier, et où la seule actrice de la distribution, incarnée par Cynthia Gibb, finira à la casserole de ce cher JCVD, qui nous gratifiera d'un bref plan de lui où il est tout nu, mais pas vraiment à son avantage vu qu'il est enfermé au mitard.
Par contre, là où je suis surpris, c'est dans la violence du film, pas seulement contre les méchants, mais envers Van Damme : il n'est pas rare de le voir se faire tabasser, ou alors galérer dans le combat final contre un fou furieux qui semble être le mal incarné, et il est vraiment blessé, on souffre pour lui.
Tout cela pour dire que le film n'est pas à jeter aux ordures, mais montre déjà en substance une part (un peu plus) humaine de Van Damme, qui ne se prétend pas être invincible.