You can burn me, you can even fuckin' shoot me, but you just can't motherfuckin' kill me !
Après les déceptions que furent Resident Evil et Alien Vs Predator, voir Paul W. S. Anderson s'atteler à un projet aussi atypique que le remake de La Course à la Mort de l'An 2000 avait de quoi effrayer. N'ayant pas vu l'original, je ne peux pas le comparer à ce remake, mais force est de constater que le réalisateur a su relevé le niveau d'une filmographie pas vraiment géniale (on m'a dit du bien de Event Horizon, mais Mortal Kombat n'est décidément pas ma tasse de thé). Death Race est un film d'action spectaculaire (le crash du cuirassé est à tomber), rythmé et généreux. En effet, Anderson brosse continuellement le spectateur dans le sens du poil, en lui offrant son lot d'action et de belles filles, tout en gérant avec brio un magnifique casting de vraies "gueules". Car dans les rôles de prisonniers, on reconnaîtra Max Ryan (La Ligue des Gentlemen Extraordinaires), Robert LaSardo (Mission Alcatraz 2, Léon) et Ian McShane (la série Deadwood). La véritable star du film, Jason Statham, n'est pas en reste.
Si son personnage n'est pas le plus profond que l'on ait pu voir, l'acteur anglais reste l'une des valeurs sûres et montantes du Cinéma d'action, ce qui se voit confirmé par sa présence au générique du très prometteur The Expendables de Sylvester Stallone. Côté action, on a le droit à des courses dignes du plus barré des jeux vidéos, avec des véhicules armés de mitrailleuses et de lance-roquettes. Attendez-vous donc à des collisions impressionnantes et à quelques morts de mauvais goûts (le fauchage de Grimm est hilarant d'ailleurs). Spectaculaire, oui, surtout lorsqu'on sait que toutes les cascades du film sont réelles et sans trucages ! Sans oublier les femmes citées plus haut, à savoir l'inconnue mais terriblement sexy Natalie Martinez, et la sinistre Joan Allen (La Vengeance dans la Peau), géniale en directrice de prison antipathique. Sans grand défaut, si ce n'est cette fin un peu niaise au vu de ce qui a précédé, Death Race permet de passer un bon moment, mais aurait gagné à être un peu plus gore et déjanté.