Après Crazy Kung Fu, voici Crazy Amy.
Ce genre de titre m'inflige de pénibles dilemmes. Dois-je demander une place pour "cwéyezé éyemé", ou pour "crasie amie", ou encore pour "crézie amie"? Tel est le fardeau de l'homme blanc.
SInon, Appatow a fait un film drôle, 40 ans et puceau. Et je me demande quelle part de mérite lui revient pour l'excellente série Freaks and Geeks....
Quant à ce truc, y'a que le copain pédé refoulé qui est un peu drôle tellement il est con, mais là encore, ce genre de personnage qui veut exactement ce qui ne lui convient pas, et qui s'aveugle sur ses vrais penchants, c'est pas nouveau. Disons qu'il est la version butch du moustachu d' Arrested Development.
Sans parler du fait que dans toute comédie américaine, les personnages déviants ne veulent qu'une chose, rentrer dans le rang, ce qui donne un premier tiers de film marrant et le reste plombant.