Un couple américain d'origine asiatique part à Singapour assister au mariage du meilleur ami de celui-ci. C'est pour lui l'occasion de retourner sur les terres de sa famille, qui est très riche, et pour elle la découverte d'un pays qu'elle a quitté bébé aux bras de sa mère. Mais leur union passe mal aux yeux de la famille du mec, car les apparences sont plus fortes que tout...
Vingt-cinq ans après un film de Wayne Wang, Crazy Rich Asians est l'autre film de studio où la totalité de l'interprétation est asiatique, ou originaire. Ce qui devait être bienvenu est en fin de compte assez banal car c'est une comédie romantique assez convenue sur les différences de classe, où la mère de famille jouée par Michelle Yeoh passe pour une méchante, qui veut régenter la vie de ses enfants, en particulier ce fils ainé joué par Henry Golding, dont elle voudrait qu'il retourne au pays et surtout, qu'il épouse quelqu'un qu'elle aurait choisie. En gros, une bonne maman bien castratrice sur les bords.
Malgré son classicisme, le film a quelque de sympa, notamment dans le fait de proposer plusieurs scènes sous-titrées, et de ce fait, le casting où, outre Yeoh, on retrouve Awkwafina, Constance Wu, Gemma Chan ou encore Ken Jeong ; pas vraiment des gens de Singapour...
D'ailleurs, le film sera un immense succès lors de sa sortie en 2018, et un bide notoire en France, prouvant qu'il est possible de faire des œuvres populaires sur des Asiatiques sans que ça ne soit dégradant.