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Nanar-lien
Dans mon souvenir, l'affiche était bien différente, plus belle et stylée donnant sur un paysage primaire, brumeux et désolé. Au-dessus de l'horizon, vous fixait un regard extraterrestre inquiétant,...
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Dans l'espace, personne ne vous entend pisser de rire
Gros nanar pastichant laborieusement le premier "Alien". Estampillé "Troma Entertainment", on retrouve tous les poncifs de cette institution du z: décors en carton-pâte, effets spéciaux bon marché (maquettes-vaisseaux défilant sur peintures spatiales grossières) et bien sûr acteurs de supermarché.
Alors la question qui me brûle les lèvres, c'est... que fait Klaus Kinski dans ce capharnaüm? Aguirre perdu dans un "Troma", c'est comme un Delacroix présenté à une exposition de dessins d'enfants. Bon, ça pue évidemment le cachet opportuniste puisque sa furtive apparition dure dix minutes top chrono. Le plus marrant, c'est que même en cabotinant à mort, il surpasse sans effort le reste de l'exécrable casting. Mais on est quand même triste pour lui d'être tombé si bas pour payer ses factures...
Pris au second degré, ce film fascine par son amateurisme jusqu'au boutiste. Ce méli-mélo drôlatique témoigne en effet d'un âge révolu où les réalisateurs fauchés osaient paradoxalement toutes les extravagances, quitte à se vautrer systématiquement dans les grandes largeurs.
En somme, un film sans prise de tête, une bonne tranche de rigolade qui assurera une soirée pizzas-bières réussie.
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Écrit par
Créée
le 5 déc. 2016
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