Mouais... D'un côté je reconnais à Andrew L. Stone une belle maîtrise technique, se ressentant notamment à travers deux scènes particulièrement bien menées : celles de l'ascenseur et de la « course contre la montre » sur le périphérique, auxquelles s'ajoutent quelques petites audaces, notamment le recours par intermittence à la voix-off et selon les situations. Malheureusement, rien de bien original pour le reste, notamment à travers un scénario plein de faiblesses et d'incohérences alors qu'il n'est pas d'une originalité folle à la base. Heureusement, les « bad guys » ne sont pas trop manichéens (enfin, un peu quand même), et Rod Steiger compense en partie un James Mason curieusement effacé, sans parler d'une Inger Stevens ici insupportable, véritable caricature de femme en détresse. Plutôt décevant.