Prim Son Creak
Le titre en anagramme ça peut faire « fils guindé grincement ». Je me suis creusé la tête, t'as vu. Rarement j'ai vu dans un film des scènes de sexe risibles à ce point. On n'y ressent...
Par
le 18 oct. 2015
67 j'aime
20
Disons que ce dernier film de Guillermo est un plaisir de spectateur assez évident, même s'il faut être quelque part prédisposé à son univers bien glauque et on ne peut plus passionnel pour en apprécier la saveur.
C'est le train fantôme que l'on a tout de suite envie de ré-essayer même on si on sait très bien que l'effet sera un peu atténué. La première fois on sursaute avec plaisir parce que l'on sait où l'on est. Dans cette intrigue il n'y a rien de très surprenant, le tout réside dans la mise en espace et aux moult références sympathiques (Shining, Suspiria mais aussi des muets comme Le vent) autant de beauté à l'image en mode modeling 3D ça fait à la fois le plus chargé des intérieurs et en même temps le plus bel assemblage carton pâte de manoir tendance ruineux.
Après, il y a malgré tout cet agglomérat de trucs sympas mais déjà vus la volonté intrinsèque de Del Toro pour la mutilation, la dépossession et l'effusion. Il y a une très belle scène à la fin avec le 'seigneur' des lieux qui retire un couteau de sa joue. Ce plan qui a fait murmurer de dégoût beaucoup de gens dans la salle est symptomatique du cinéma de son auteur (on se rappelle des coups de bouteille sur le visage du campagnard dans Le labyrinthe de Pan, ou du moment où l'officier se recouds la bouche). C'est dans la durée et le geste de l'acteur (génial) que se joue tout l'effet de ce plan, bien plus profond au final qu'une simple marque rouge laissée au visage, c'est toute la complexité de la relation frère-soeur et souffre-coeur qui se joue via cette baudruche de tête. Quand plus tard on voit le fantôme pâle émerger des cendres pour disparaître, un curieux sentiment de miroir - très plaisant - se fait ressentir.
Renverser les rôles, voilà une belle touche d'originalité !
Cet utilisateur l'a également ajouté à sa liste Thèmes musicaux obsédants (films)
Créée
le 8 mai 2016
Critique lue 238 fois
1 j'aime
D'autres avis sur Crimson Peak
Le titre en anagramme ça peut faire « fils guindé grincement ». Je me suis creusé la tête, t'as vu. Rarement j'ai vu dans un film des scènes de sexe risibles à ce point. On n'y ressent...
Par
le 18 oct. 2015
67 j'aime
20
C'est peu dire que je l'attendais, Crimson Peak, depuis que le projet fut officialisé comme prochain film de l'ami Guillermo Del Toro. Mais je voulais préserver à tout prix la magie, le mystère,...
le 14 oct. 2015
64 j'aime
39
En cette belle soirée du 28 septembre, Mia Wasikowska, Tom Hiddleston et le "maestro" Guillermo Del Toro étaient à Paris, à l’UGC Bercy, pour présenter une des plus grosses attentes de cette fin...
Par
le 29 sept. 2015
55 j'aime
7
Du même critique
Voyage à la fois onirique et cauchemardesque, pop et crépusculaire, sensuel et tragique, Ultra Pulpe est centré autour d'un couple de cinéma réalisatrice/muse qui menace de se déchirer. Pour...
Par
le 16 juin 2018
20 j'aime
Du point de vue d'un chat, à quoi ressemble notre vie ? Sans doute à une agitation bien vaine. Et même si le félin a de quoi s'attarder sur les jeux frivoles et les courses poursuites avec son ombre,...
Par
le 16 juin 2016
20 j'aime
5
Avec Eros + Massacre, Yoshida impose sa marque au fer blanc dans ce qui sera l'un des films les plus sensationnels dans l'histoire du Japon du XXème siècle. Associant d'une façon brillante les...
Par
le 6 août 2016
13 j'aime