Crocodile Dundee II par Incertitudes
Après le succès phénoménal et surprenant du premier Crocodile Dundee (+ de six millions d'entrées en France en 1986), une suite est mise sur les rails deux ans plus tard. Paul Hogan, outre le rôle de Mickael J. "Crocodile Dundee", assume les casquettes de scénariste en compagnie de son fils et de producteur exécutif du film.
Installé à New-York avec sa femme, la jolie reporter Sue Charlton, Mick a le mal du pays. L'ancien mari de Sue leur envoie des clichés compromettant un dangereux trafiquant de cocaïne. Après avoir délivré sa belle qui s'était faite enlever par ce dernier, Dundee affrontera la bande en Australie, sur son territoire, et redoublera d'ingéniosité pour la mettre hors d'état de nuire. Son stratagème de fin est d'ailleurs assez réussi. Hogan savait très bien écrire les fins de ses films car celle du un, dans un registre plus romantique, était pas mal aussi.
Un poil plus sombre que le premier, ce Crocodile Dundee se laisse agréablement suivre en ayant bien à l'esprit que c'est un film sorti à la fin des années quatre-vingt. Les méchants sont tout ce qu'il y a de plus caricaturaux, en particulier Rico et son accent qui me faisait bien flipper quand j'étais gosse.
En tout cas, ce jeu du chat et de la souris au fin fond de l'Australie nous tient bien en haleine durant plus d'une heure trente. Linda Kozlowski, une des sex-symbol des années quatre-vingt avec Kim Basinger, était bien charmante. Les seconds rôles comme Wallie, Nugget, Donk ou Leroy sont truculents.
C'est sûr que quand on voit les Action-Heroes qui ont suivi comme Bruce Willis, Keanu Reeves, Nicolas Cage ou Georges Clooney, Paul Hogan, dans la peau de ce sous Indiana Jones écolo, apparaît bien bien dépassé. Mais cette comédie d'aventures comporte suffisamment d'action et de gags pour qu'on se laisse tenter en souvenir du bon vieux temps. Pas forcément moins bon que le premier comme j'ai pu le lire, ici ou là. Juste différent.
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