Hearts of Iron

Neuf sur dix c'est peut être un poil surnoté mais quand la fin est réussie à ce point on ne peut que garder un excellent souvenir du film. Cette fin résume à elle seule l'ensemble du film, que ce soit dans le ton tragi-comique que prend le film ou dans la réalisation si singulière de Peckinpah. Si la fin est très bonne les premières minutes du film ne sont pas en reste et mettent de suite le spectateur dans le bain.

Le film brille par son originalité, ce n'est pas tous les jours qu'on nous présente pour "héros" des soldats de la Wehrmacht, qui plus est joués par acteurs américains. James Coburn à qui l'uniforme sied parfaitement est éblouissant dans un rôle pourtant peu original de héros rebelle. Il porte ce rôle sans fausse note du début à la fin avec un charisme fou.

Comme le titre du film l'indique l'histoire se cristallise autour de la célèbre décoration allemande, des différents rapports entre les militaires et ce symbole. Ici pas de nazi, ou très peu. La guerre est faite au fin fond de la Russie par des hommes blasés, des femmes et des enfants. Et quelques arrivistes…

Le film aurait gagné à être en allemand, c'est dommage, surtout que les russes causent bien russe. Et puis j'ai toujours un peu de mal avec la réalisation des batailles de Peckinpah. Si le procédé à base de ralentis, de ralentis et de ralentis est souvent utilisé efficacement il arrive régulièrement que ça me donne la nausée.