Crying Freeman par MaximeMichaut
Pour son premier film, Christophe Gans livre avec l'adaptation du manga CRYING FREEMAN un pur plaisir esthétique sous constante influence. Long exercice de style glorifiant l'utilisation du ralenti, qu'importe les excès, le film amène à une admiration perpétuelle des combats, mode de vie du personnage principal, conduits comme instants de culte pour une sorte d'autel filmique aux traditions et cinématographies asiatiques. Le tout est grisant, mais Gans en oublie un peu la consistance de ses personnages, ceci malgré la présence imposante de Mark Dacascos.