Cube, je l'ai vu assez tard. On me l'avait pourtant vivement conseillé bien avant mais j'ai tendance à faire un blocage quand on me dit qu'il "faut absolument que je le vois tellement c'est trop bien!". Au final, je me suis retrouvée un soir de réveillon de Noël avec le coffret de la trilogie sous le sapin.
J'étais sceptique en lisant le pitch. Puis comme il ne faut pas contrarier Papa Nowel, ben j'ai lancé le premier film. Dès les 1ères minutes, j'ai été intriguée. Certes, de base, les huis-clos m'intriguent. Peut-on vraiment tenir un spectateur en haleine dans un espace fermé durant tout un film? Cube m'a effectivement tenue en haleine. Pourquoi le cube? Pourquoi ces gens si différents les uns des autres et sans aucun lien se sont retrouvés enfermés dans ce Rubik's cube géant, véritable piège mortel? Très vite, je me suis surprise à chercher la signification de ces nombres à l'entrée de chaque pièce, à me demander s'il n'y avait pas un lien avec les couleurs. Au final, les personnages étaient un peu secondaires. Je me souviens surtout de leur évolution au fur et à mesure. Ils finissent par montrer leur vrai visage et on comprend qu'aucun n'est innocent. Mais ils restent quand même extrêmement stéréotypés et cantonnés. Cependant, on se demande dès le début ce qu'ils font là et on se doute bien que ce n'est pas tout à fait par hasard s'ils y sont enfermés. Si ça avait été purement gratuit, le film aurait perdu en crédibilité et on aurait pu le classer dans la catégorie des Saw. Aucun intérêt. Même si, au final, les questions que l'on se pose depuis les premières minutes ne trouvent aucune réponse et si l'on finit par en avoir encore plus en tête, c'est cette part de mystère insoluble qui m'a plu. Le fait de ne pas avoir de véritables réponses.