Cujo est un impressionnant, mais tout ce qu’il y a de plus gentil Saint-Bernard. Mais ça, c’était avant qu’il ne se fasse mordre par des chauve-souris enragées (toute ressemblance avec le célèbre sketch de Jean-Marie Bigard est purement fortuite). Dès lors, Cujo va se transformer en une redoutable bête sanguinaire…
Pour cette adaptation du roman éponyme de Stephen King, on retrouve Lewis Teague (Philadelphia Security - 1982) aux manettes et qui réalise ici un film d’horreur assez mineur et qui vieillit assez mal au fil des décennies. Le film met un certain temps avant de pleinement démarrer, notamment à travers une première partie particulièrement ennuyante (la présentation des principaux protagonistes et la cellule familiale qui vole en éclat).
Le seconde partie du film sera focalisée sur le face à face entre le Saint-Bernard d’un côté et Donna et son fils de l’autre. Un huis clos (façon de parler) puisque pendant ¾ d’heure, on va assister aux assauts répétés du chien sur la voiture dans laquelle sont enfermés les deux personnages. Rendant l’ensemble de la séquence assez répétitive, pour ne pas dire lassante.
Alors certes, ce n’est pas mauvais pour autant, mais Cujo (1983) à des allures de petite Série B sans réelle envergure, digne d’un téléfilm du dimanche après-midi. Dans le même registre, il existe aussi Max, le meilleur ami de l'homme (1994). A noter enfin, la présence au casting de Danny Pintauro dans le rôle de Tad (qui n'était autre que Jonathan dans la série TV culte Madame est servie), ce dernier alors âgé de 6 ans, incarne brillamment ce jeune garçon qui à coup sûr, à dû finir chez le psy après le tournage vu comment il se donne à fond.
(critique rédigée en 2011, actualisée en 2024)
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