Deux ans après une séquelle déjà inédite dans nos contrées, les malicieux Mighty Ducks reviennent pour un dernier épisode sorti directement en vidéo lui aussi, cette fois sous la direction de Robert Lieberman, réalisateur du méconnu Fire in the Sky.
Sans grande surprise, la relative énergie des deux précédents et la sympathie qui en découlait ont totalement disparues, ce troisième volet se contentant de reprendre le schéma habituel de ce genre de production et surtout, d'aligner les gags les plus éculés et puérils, qui ne feront même pas sourire les gamins de six ans.
Réalisé en pilotage automatique si l'on excepte une ou deux scènes pas trop mal foutues, D3 est prévisible du début à la fin, ne propose absolument rien de neuf et aligne les poncifs jusqu'à la gerboulade. Même la présence d'Emilio Estevez est une pure arnaque, le bonhomme n'apparaissant en tout et pour tout que dix minutes alors que son nom apparait en grand sur l'affiche.
Si les fans hardcores des deux précédents films pourront peut-être y trouver leur compte et seront ravis de retrouver leurs héros juvéniles (ici très sages), les autres trouveront le temps extrêmement long devant ce qui ne s'apparente qu'à un vulgaire téléfilm Disney Channel avant l'heure.