Bon, bah voilà, c'est fait, j'ai enfin fini la trilogie Les Petits Champions et ce n'était pas fameux, du moins pour moi puisque les enfants ont eu l'air d'avoir apprécié. Ce troisième épisode, à l'instar du deux, a terriblement mal commencé pour au final obtenir la même note de 3/10 grâce aux comédiens, notamment Joshua Jackson (oui, le Pacey de Dawson) qui devient le personnage principal après avoir été assez effacé dans le 2.
Mais bon, c'est dommage parce qu'il y a quelques thématiques intéressantes comme le fait que les Mighty Ducks rejoignent une grande école privée et la manière dont ils sont traités en fonction de leurs résultats par le conseil d'administration et le bizutage subit par l'équipe universitaire des hockeyeurs, mais voilà, ça reste du traitement "Disney" dans le mauvais sens du terme : très aseptisé, très prévisible. Ce qui est également le cas de l'intrigue même si le réalisateur a su rendre le dernier match un peu pêchu, ça reste couru d'avance.
Côté casting, si Joshua Jackson s'en sort dans la frustration de tout ce qui lui arrive et que son arc narratif est le plus intéressant, notamment dans la relation avec son nouveau coach, interprété avec efficacité par Jeffrey Nordling, Emilio Estevez qui a pourtant reçu le top billing se contente d'un long caméo où tu vois qu'il est en mode ballec absolu tellement il est inexpressif dans le regard.
Bref, pas de nostalgie à me mettre sous la dent pour cette trilogie Disney très années 90 et donc, découvrir Les Petits Champions 3 à mon âge pique plus qu'autre chose, dommage vu le potentiel mais totalement inexploité par un scénario et une mise en scène sans personnalité!!