Lives matter
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Comme je ne savais rien de ce film, je n’en attendais rien. Mais même comme premier film de série B, ça coince assez vite, comme avec la musique lourdement omniprésente typique des films de guerre vus 2000 fois et qui énerve au bout de 10 minutes et qui est balancée à tout bout de champ sans aucune justification d’action ou de scène.
Pas de bol, le film est nettement plus long que ça.
Ça a manqué bien partir, avec une mise en perspective didactique de la condition noire aux USA et au Vietnam. J’adhère au discours, j’aime l’angle, les acteurs… mais ça sombre dans le lourdingue tellement vite, avec des clichés, des persos écrits avec la subtilité d’un hippopotame sur une toile d’araignée, des plans WTF, une narration poussive. On se fait chier assez rapidement, on voit arriver les trucs 200 ans à l’avance, on se demande qui a plus merdé entre les scénaristes et les monteurs.
Et puis c’est long, mais long… Régulièrement, on a le droit à la coupure pédagogique façon France 5 pour les collèges, on finit par se dire qu’on va chopper une interro surprise avant la fin.
Et c’est lourd. Et mal dirigé. Et je ne parle pas de Jean Réno qui a toujours été hors concours dans ce domaine.
Bref, c’est une purge et quand je découvre le réalisateur à la fin, je me demande juste s’il n’a pas été malade à crever pendant le tournage.
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le 7 juil. 2020
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