Des Indiens qui se prennent au second degré et qui assument totalement leur surenchère : j’adoooore ! Et franchement, quand j’ai vu sur les vingt premières minutes l’enchainement de scènes d’action à pleurer de rire et de danses endiablées, je me suis dit que j’avais là le héros qui allait me réconcilier avec le cinéma indien. Manque de pot, au-dela de deux trois scènes de baston, ce film se perd dans les tares propres aux films produits sur le sous-continent : la jacasserie. Pourtant je suis un grand bavard et j’adore entendre parler, mais là, ça n’arrête jamais… Et ça parle pour ne rien dire ! C’est ça le pire. C’est figé, haché, ça use des ficelles propres à ce pays… Bref, d’un spectacle à fort potentiel de renouvellement, « Dabbang 2 » est passé au statut de belle promesse qui n’avait finalement pas l’étoffe. Dommage…