Partant d'une prémisse intrigante, 𝐷𝑎𝑚𝑎𝑔𝑒𝑑 s'engage sur la voie du thriller psychologique avec la traque d'un tueur en série ressurgissant après des années de silence. Cependant, le film s'enlise rapidement, incapable de maintenir l'attention qu'il promettait initialement. La réalisation, bien qu'elle tente d'instaurer une tension palpable, demeure mécanique et dépourvue d'âme. L'atmosphère reste atone, et les choix esthétiques manquent d'audace, accentuant une absence d'intensité qui nuit à l'ensemble.
Les personnages, sans réelle profondeur, peinent à susciter l'empathie nécessaire pour engager le spectateur. L'intrigue, qui semblait tenir ses promesses, se dilue au bout de quarante minutes, cédant la place à des rebondissements prévisibles. Ce manque d'engagement se reflète également dans les performances, où l'on aurait espéré des interprétations plus nuancées. Les dialogues, souvent stériles, n'aident pas à incarner les tourments des protagonistes.
Ainsi, 𝐷𝑎𝑚𝑎𝑔𝑒𝑑, malgré un potentiel initial intéressant, ne parvient pas à capter l'essence du thriller psychologique. Le film s'enfonce dans une monotonie qui dilue progressivement toute tension, laissant le spectateur sur sa faim.