Intrigué par cette adaptation française et modernisé d'un récit d'Oscar Wilde, « Damoclès » m'a en définitive donné plutôt satisfaction. Alors c'est vrai qu'on reste beaucoup dans le microcosme « bobo parisien » dont les préoccupations sont parfois assez éloignées de celles des français, mais reconnaissons à Manuel Schapira de savoir nous offrir un récit plutôt prenant et avec un minimum de surprises, le tout pimenté de dialogues souvent bien sentis et d'un réel charme émanant à plusieurs reprises.
Après, je le répète : les « problèmes » du quotidien touchant le héros et sa colocataire restent assez autocentrés, d'autant que si Manu Payet s'avère très convaincant, c'est nettement moins le cas de Laëtitia Spigarelli et Alma Jodorowsky. Cependant, c'est bien la dimension policière, jolie équilibre entre drame et comédie, qui l'emporte, et comme c'est sur ce terrain que le téléfilm était le plus attendu, on en sort avec le sourire aux lèvres : c'est toujours ça de pris.