Lars von Trier revisite très efficacement un genre aujourd’hui tombé en désuétude : le mélodrame. Les chansons aux paroles farfelues n’alourdissent jamais le récit contrairement à habituellement avec les comédies musicales, elles le délesteraient plutôt.
À la fin, lorsqu’elle compte ses pas dans le couloir de la mort, la musique devient mutique, le chant se déroule a capella avant son ignoble exécution qui n’aura pas fini de relancer le débat sur la peine de mort.
Clap de fin, silence dans la pièce, on reste figés devant le générique, on vient de recevoir une grosse claque cinématographique.