Une journaliste d'investigation va vouloir enquêter sur le meurtre de sa meilleure amie, et ses soupçons se portent sur un patron, incarné par Bruce Willis et sa moumoute. Elle va vouloir travailler dans sa société sous un faux nom et draguer cet homme sur des sites de rencontre par une identité différente.
Dangereuse séduction montre bien que le l'impasse cinématographique dans laquelle se trouve James Foley ne date pas des 50 nuances, mais bien avant, car pour en être réduit à accepter un thriller à peine digne d'un Hollywood Night...
L'attention est portée sur Halle Berry, d'une grande beauté, et la seule à être un peu impliquée, car son ami joué par Giovanni Ribisi semble s'être trompé de film. Quant à Bruce Willis, disons qu'il est là avec une présence modérée, digne d'un Jean Reno des année 2010, mais sa moumoute est toujours amusante à voir. Mais le gros souci du film est qu'il est vendu comme un thriller, je veux bien le voir, mais avec de l'érotisme, là je n'en ai pas vu. Sauf si on se dit que participer à un chat sur un site de rencontres à dire des mots dégueulasses peut être coquin, mais c'est du foutage de gueule. Tout comme la dernière partie, objectivement un peu étonnante, mais je sentais le coup arriver : indice, ça me sautait aux yeux...
Quand je pense que Dangereuse séduction a couté 60 millions de dollars, les bras m'en tombent : rien n'est mis en valeur, la richesse du personnage de Bruce Willis. J'espère que tout le monde s'est bien engraissé sur ce projet ô combien bancal, et pour James Foley, il va être exclu du cinéma durant près de dix ans, trouvant refuge à la télévision.