Paris, sa Tour Eiffel et son Trocadéro, Chantilly, ses parcs et ses écuries, sont parmi les théâtres d'opérations de ces nouvelles aventures de James Bond. Des aventures toujours aussi rocambolesques qui ne déméritent pas mais qui sont composées par un Roger Moore, disons-le, un peu éteint. Celui-ci a pourtant fort à faire pour déjouer le projet criminel du cruel Max Zorin, qui n'hésiterait pas à noyer la Silicon Valley californienne pour imposer son hégémonie industrielle.
Même si ce n'est pas fait pour nous surprendre, le scénario se perd en circonvolutions, retardant artificiellement l'échéance par quelques péripéties aussi vaines qu'animées. John Glen met en scène consciencieusement mais le sujet, quoiqu'il en fasse, n'est pas très palpitant ni astucieux. Deux ou trois scènes d'action retiennent l'attention, comme cette poursuite à skis en préambule, ces cascades automobiles dans les rues parisiennes
à bord d'une voiture coupée en deux ou ce final dans un dirigeable accroché au majestueux Golden Gate de San Francisco.
Le reste du temps, ça bavarde, ça finasse et on s'ennuie un peu.