Dystopie à la française Dans la brume laisse plus d'une fois sur le popotin.
Nous étions 5 dans la salle ce jour-là, je crois que mes camarades de siège m'ont entendue réagir plus d'une fois, tantôt peur, tantôt émotion tantôt les deux, cramponnée à mon siège, crispée, retenant aussi mon souffle et bénissant la planète de ne pas envoyer actuellement une grosse masse irrespirable sinon je ne serais plus là pour le rédiger.
Dès qu'il y a Duris j'entre presqu'à l'aveugle dans la salle de ciné. Enfin, totalement serait dommage...
L'intrigue démarre au moment où Mathieu rentre du Canada et pense avoir trouvé une autre cure pour soigner Sarah sa fille atteinte d'une maladie rare, condamnée à vivre dans une bulle qui l'isole de tout contact et l'empêche de sortir au quotidien. Sarah vit chez sa mère dans l'appartement de la rue parallèle à la sienne.
De retour chez lui, un tremblement de terre se fait entendre, et d'épais nuages envahissent la ville...irrespirables. La seule solution, grimper au plus haut de l'immeuble...mais la fumée parviendra à grignoter le dernier étage également, alors, il n'y a plus qu'à tenter sa chance, s'équiper de masques à oxigène et chercher de l'aide dans la ville paralysée, rongée par les émeutes de ceux qui ont survécu, jonchée de cadavres de ceux qui ont perdu...
Scénario très original, sombre, haletant, captivant. Difficile de trouver une issue viable à ce décor dramatique...
Casting bien pensé : Duris au top, le couple de voisins du dernier étage, tout en justesse, Olga Kurylenkob que je n'avais pas revue depuis le complexe A la Merveille, dans un rôle plus cohérent, doux et assuré, et la jeune Fantine Harduin.