La ville de Sylvia, c'est Strasbourg, et Sylvie, c'est une rencontre dont "il" est nostalgique. "Lui", il est dessinateur, et tente de la retrouver, dans les rues, les bars, ou les tramways. Il erre dans un Strasbourg où un surréalisme serein se superpose au charme brut des rues piétonnes, et on devine l'âme en peine qui se dissimule derrière ses airs placides. Un univers sonore uniforme, mais riche de chaos humain, complète un tableau où la vie de tous les jours se mêle à une douce absurdité. Captivant et reposant, j'ai envie de recommander ce film à tous ceux qui disent ne pas apprécier la lenteur au cinéma.