Si l'on peut comprendre l'intérêt du réalisateur pour ce pitch (les thématiques de Cube ne sont jamais loin), l'exploitation souffre de trop de problèmes pour convaincre. Et c'est dommage, tant le début se révèle prometteur. Un pitch intéressant, une sensation de solitude très bien exploitée, et une manière de rendre le mouvement des herbes particulièrement sinistre qui force le respect.
Hélas, très rapidement le film tourne en rond et ne raconte plus rien, les personnages errent, comprennent qu'ils sont dans une sorte de boucle temporelle, mais cela ne sert à rien, le voyage dans le temps ne permettant pas aux personnages de ne serait-ce que de tenter de corriger quoi que ce soit.
Au final, Dans les hautes herbes se laisse regarder, mais se révèle diablement prévisible, jusqu'à un final vite expédié, qui montre que le film ne cherche pas à apporter quoi que ce soit ou à raconter quoi que ce soit.
J'en attendais bien plus du réalisateur, qui livre un film plaisant mais qui sera vite oublié, malgré quelques séquences choc. Ce n'est pas aujourd'hui que Netflix livrera une bonne adaptation de Stephen King