Heureusement que le générique est là pour justifier le titre

Ahah, revu et relire ma critique précédente (ci-bas) est amusant ; j'avais effectivement complétement oublié ce film. Quelque chose en moi me disait : tu l'as déjà vu. Mais en même temps aucune scène ne me rappelait quelque chose. Oui le concept du père qui aide son fils en dépression, le frangin Garrel à poil tout le temps, ... mais en tant que concept et non en tant qu'image. Bon, j'espère que cette fois je m'en souviendrai bien.

Surtout que j'ai quand même apprécié plusieurs scènes, plusieurs passages, plusieurs échanges au sein de cette famille dysfonctionnelle. C'est toujours trop long, trop dans je montre l'émotion plutôt que je la fais vivre aux spectateurs. Mais c'est intéressant. Et pas mal filmé. Allez, je remonte de 2 points !


Ancienne critique 4/10


Bon. A part la bite de Louis Garrel, j'avais pas gardé un grand souvenir de ce film (et grand n'est certainement pas le terme le plus adéquat). C'est dommage parce qu'en le revoyant je trouve que le film a ses qualités ... mais je pense que je vais très vite oublier à nouveau le contenu.


Le scénario n'est pas mauvais en soi. Une petite crise d'amourette à résoudre, un parallélisme pertinent entre deux frères, une histoire de famille avec ses problèmes et tout. Y a de bons dialogues et de chouettes scènes qui peuvent franchement faire rire. Le souci c'est que c'est hyper redondant.


Et ça c'est pas vraiment la faute au scénariste, finalement, mais bien au metteur en scène. C'est sympa de faire des clins d'oeil à la nouvelle vague mais faut savoir de quoi on parle ; jouer avec le montage ne doit pas se faire au détriment de l'histoire. En fait, c'est comme si le récit était mis sur pause le temps que Christophe Honoré joue avec son logiciel de montage. Pendant ce temps-là, le spectateur se fait chier... Les réal de la nouvelle vague (ça me paraît réducteur de ne nommer que ce groupe alors que déjà Griffith faisait ce genre de choses) proposaient une réflexion sur le cinéma sans oublier leur une histoire pour autant ; le visionnage était donc (et est toujours) plutôt fluide.


A part ça les acteurs sont très bons (Nestor Burma est excellent), et malgré une caméra de piètre qualité, le chef op' parvient à rendre quelques belles images. Le générique est pourri mais offre les plus beaux plans du film, paradoxalement.


Bref, Dans Paris est un film à l'histoire tellement étirée qu'on n'en retient qu'une seule image forte : la bite de Louis Garrel.

Fatpooper
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le 29 janv. 2013

Modifiée

le 30 nov. 2024

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