Le film repose entièrement sur la prestation sans faille de Emily Beecham que j'ai hâte de revoir dans d'autres films.
Pour une première réalisation, Peter Mackie Burns fait néanmoins du bon boulot en nous entrainant avec une certaine poésie désabusée dans la vie de Daphné qui , suite à un évènement particulier que je ne spoilerai pas, part (encore plus) en vrille dans sa vie.
De lit en lit, de mauvaises décisions en mauvaises décisions, on suit Daphné à travers Londres qui pour une fois n'est pas sublimée mais qui se dévoile entre grise mine et néons racoleurs.
On a envie de prendre Daphné dans nos bras et de lui dire que tout va bien se passer, j'avais envie d'en voir plus à la fin du film, ce qui est toujours bon signe.