Drogue One

Plaçons les faits. Ce film, c'est l'histoire d'un dealer intersidéral humanoïde de 2m40 qui débarque sur Terre en annonçant à qui veut l'entendre "JE SUIS VENU EN PAIX." dans le but de s'en mettre plein les poches en utilisant l'être humain comme tube à essai pour préparer une drogue parfaite.

Pour tuer, il utilise des armes géniales et super inventives. Par exemple, il tire des CDs affûtés comme des rasoirs à tête chercheuse réglés sur la chaleur humaine (oui, cet alien tue avec des CDs et il se fout bien de votre avis). Ou alors il plante une sorte de harpon-seringue dans le front des infortunés humains-récipients pour en aspirer sa drogue de l'espace. Et puis il a un flingue aussi. Un flingue qu'on dirait un jouet en plastique mal fait mais quand il s'énerve ça fait exploser des voitures et des murs alors on dit respect la technologie alien.
Alors là, y a un flic qui pige rien, il voit une accumulation de morts mais il pige pas que le tueur c'est un dealer de l'espace. Bordel. Et puis, d'un coup, il pige. Et il rencontre un autre alien, mais cette fois c'est un flic de l'espace, grand, armé, mais pas méchant, il veut le bien lui, il veut aider la Terre (vous suivez ?) Et ce gentil alien, bah il fait promettre au flic terrien de buter l'enfoiré de dealer spatial. Et alors la chasse commence pour se diriger tranquillement de réplique en réplique vers la plus défoulante sentence orale de l'Histoire du cinéma d'action (si si).

Une pure petite série B (d'aucuns diront "nanar") bien goûtue et bien foutue avec Dolph qui s'en tire trèèèès bien. C'est très rigolo, y a une BO typiquement années 90 du tonnerre au bon synthé trop cool, et on se repasse certaines scènes avec une joie non dissimulée, pour peu qu'on oublie un peu son sérieux 1h30. Et pis quand j'étais gosse, l'alien moi, y m'foutait les boules, ça m'avait marqué, et du coup ça donne à ce film un Nostalgic level over 9000.