Le film est adapté d’un des romans de Gillian Flynn (Gone girl). Entre thriller et peinture sociale de l’Amérique on suit le parcours de Libby Day une jeune femme qui lorsqu’elle était enfant a accusé son frère d’avoir tué sa mère et ses deux sœurs.
De Gilles Paquet-Brenner je n’avais vu que Elle s’appelait Sarah si le réalisateur français n’a pas encore le talent de David Fincher, j’ai tout de même bien aimé Dark Places. Charlize Theron incarne un personnage froid, distant, qui s’est construit une carapace. Elle vit aux crochets de ses admirateurs/sauveurs. En 28 ans, elle n’a pas réussi à ce sortir de cette impasse qu’est devenue sa vie après le triple meurtre. Pourtant en revenant sur les faits et en s’intéressant plus à son affaire qu’à son compte en banque elle va enfin savoir la vérité.
Trouve-t-elle la paix ? C’est encore une autre histoire, mais en tous les cas ça lui permettra d’avancer c’est certain !
Bien entendu le film pâti de la comparaison avec l’haletant Gone girl sorti quelques mois plus tôt, mais tout de même j’ai passé un bon moment. Vers la fin du film (je ne spoilerais pas promis) j’étais accrochée à mon siège car l’action était très prenante.
Sans le film de Fisher je ne serais jamais aller voir Dark Places. Car avant même le casting ou le réalisateur c’est l’optique de voir un nouveau roman de Gillian Flynn adapté sur grand écran qui m’a donné envie de me déplacer.
Sans un être un film inoubliable, Dark Places est un bon thriller avec une belle brochette d’acteurs.