Un festival de chorégraphies, sans identité et qui se veut insipide, vulgaire et violent. Du moins c'est ce que ce nouveau réalisateur anciennement coordinateur de cascades veut de son film.
Un buddy movie sans surprise, avec aucun affecte pour ses personnages, essayant de copier les gimmicks des comics. Le dérouler est assez vif, nous sommes vite pris de court, dans un intérêt futile à savoir créer l'illusion d'un catalogue gorgée pour une plateforme qui privilégie quantité à qualité.
Toutefois, Day Shift a cette avantageuse particularité de vendre un beaux contraste entre un Los Angeles estivale, ensoleillé et une obscurité vampirisée.
Hormis cela, le film ne propose que ce à quoi on s’attend d'un divertissement macabre avec une bande sonore anecdotique.