Un destin fratricide à la dimension historique relatant la domination de Rome sur Albe. Horace est une intrigue politique, avec des situations confuses et souvent moralement ambiguës.
Tu m'as commis ton sort, je t'en rendrai bon compte, Et vivrai sans reproche, ou périrai sans honte.
Encore et toujours le même style Corneil qui s'affirme, une plume forte mais parfois usante. Le langage est loin d'être évident et contient beaucoup de mots dont le sens a évolué depuis.
Là où le Cid prenait son temps dans la narration puisqu'il n'y avait pas grand événement à conter, Horace est un peu plus précipité. Certains faits arrivent sur le coup notamment un certain meurtre qui n'a aucune raison mise à part la folie, mais cela reste plus qu'inexplicable et dérangeant.
Je vous plains, je me plains ; mais il faut y aller.
La curiosité s'en perd.