J'aurais voulu avoir écrit ce passage (entre autres).
"Voter, c'est abdiquer"
"Pourtant, les esclaves modernes se pensent toujours citoyens. Ils croient voter et décider librement qui doit conduire leurs affaires, comme s'ils avaient encore le choix. Ils n'en ont conservé que l'illusion. Croyez-vous encore qu'il existe une différence fondamentale quand au choix de société dans laquelle nous voulons vivre ? Entre le PS et l'UMP en France, entre les démocrates et les républicains aux Etats-Unis, entre les travaillistes et les conservateurs au Royaume-Uni ? Il n'existe pas d'opposition, car les partis politiques dominants sont d'accord sur l'essentiel, qui est la présente conservation de la société marchande. Il n'existe pas de parti politique susceptible d'accéder au pouvoir qui remette en cause le dogme du marché. Et ce sont ces partis, qui, avec la complicité médiatique, monopolisent l'apparence. Ils se chamaillent sur des points de détails pourvu que tout reste en place. Ils se disputent pour savoir qui occupera les places que leur offre le parlementarisme marchand. Ces pauvres chamailleries sont relayées par tous les médias, dans le but d'occulter un véritable débat sur le choix de société dans laquelle nous souhaitons vivre. L'APPARENCE ET LA FUTILITÉ DOMINENT SUR LA PROFONDEUR DE L'AFFRONTEMENT DES IDÉES. Tout cela ne ressemble en rien, de près ou de loin, à une démocratie."
"Le pouvoir n'est pas à conquérir, il est à détruire. Il est tyrannique par nature, qu'il soit exercé par un roi, un dictateur ou un président élu."