Chair de poel ?

Ah ! Que j’aime les balades en forêt, entendre le doux bruissement des feuilles, les oiseaux qui chantent, ce léger air frais qui caresse la peau, sentir l’odeur de la mousse, et apercevoir, au détour de l’exploration, un petit écureuil dans les branchages. Comme ce film se passe dans une forêt néerlandaise, tout de suite ça me parle.

Deux familles décident donc de faire une petite balade en forêt et finissent par se retrouver au bord d’un lac. Le spot parfait pour planter leurs tentes. Après un petit repas autour du feu, un des protagonistes raconte que ce coin serait le théâtre, depuis des lustres, de disparitions inexpliquées. Indice qui nous révèle que ça va, évidemment, mal se passer pour eux…

J’ai vraiment lutté pour aller au bout, peu aidé, il est vrai, par une qualité de sous-titrage assez horrible. J’ai par exemple été assez décontenancé par la réplique « vous êtes janvier somnambulisme ? », dont je cherche toujours la signification. Une parmi tant d’autres.

Pour faire rapidement, ce film n’est pas exceptionnel, loin de là, mais il réserve tout de même quelques rares bons moments, surtout dans sa deuxième moitié, quand on en apprend un peu plus sur ce qui se joue. Pas de quoi vous donner la chair de poule, mais l’ambiance, assez glauque, fonctionne quelques fois, et peut vous raccrocher au film. Le casting n’est pas très bon et les effets visuels sont assez cheap.