Il dérouille, éros
Autant dire qu’avant de m’y mettre, j’avais le cul entre deux chaises (roulantes). Sur l’étagère "à priori berk": un pitch improbable, Marion Cotillard dompteuse d’orques infirme (infirme, on est...
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le 12 nov. 2012
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8
Quelle hypothèse vous semble la plus plausible :
1) Perdre ses jambes à cause d'un orque qui renverse la sono
2)
Devenir un champion du monde de boxe après avoir lâche son CDD de veilleur de nuit
3)
Sauver son gosse qui a passé 3 min sous la couche glacée d'un lac de montagne
4) Appeler le videur qui t'as ramené une fois de boite, pour avoir de la compagnie, alors que tu songes à te jeter par la fenêtre.
En l'espèce, il y a un drôle de mélange entre drame social et romance à l'américaine dans ce film. Objectivement, les enchaînements du scénario sont intrigants, peu vraisemblables, ce qui jure un peu avec la volonté de faire un film "sans filtres" et réaliste.
Mais je ne sais pas pourquoi, ça a marché sur moi. Je suis peut être trop tolérante, un peu trop naïve, mais je lui ai pardonné toutes ses petites fantaisies, en pleine conscience. Au contraire, Elles m'ont fait un peu rêvé (bon, clairement je suis bien trop candide) grâce au balancement que permet le profil "naturaliste" des personnages. Ce sont eux qui créé la proximité, qui développent des sentiments, des réactions, (des monosyllabes la plupart du temps pour le personnage de Matthias Schoenaerts) qui nous parlent sincèrement. Appuyé par une belle perf' du binôme principal, pour moi, ces petits moments où j'ai respiré, nagé, chouiné, avec eux m'on fait oublié les petites lubies du scénariste.
PS : Et avant, je n'aimais pas Marion Cotillard. Mais ça, c'était avant.
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Créée
le 4 avr. 2016
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