Chamanique...
Dead Man, c'est un western halluciné, une échappée mystique et destructrice d'un pauvre comptable (Johnny Depp) brusquement propulsé dans le monde sauvage du far (far) west. Le far west intriguant,...
Par
le 27 avr. 2011
109 j'aime
2
Dead Man, c'est un western halluciné, une échappée mystique et destructrice d'un pauvre comptable (Johnny Depp) brusquement propulsé dans le monde sauvage du far (far) west. Le far west intriguant, aqueux et boisé de la côte pacifique...
Accusé de meurtre à peine arrivé dans l'ouest, assailli, chassé, blessé, le voilà pris en charge par un indien le prenant pour la "réincarnation" du poète William Blake. Mais dans quel but ? On l'ignore...
Je comprends très bien ceux qui n'aiment pas ce film. D'une certaine manière, on ne peut qu'adorer ou détester cet ovni pelliculaire, à l'instar de tous les projets aboutis de Jim Jarmusch, conteur cinématographique doté d'une patte bien spécifique.
Filmé en noir et blanc, dans une succession de plans lents, hypnotiques, Dead Man possède un vrai souffle sacré, pas au sens christique du terme, mais sauvage, chamanique, païen.
La bande son, longs solos de guitare électrique saturée signée Neil Young "peuple" le film, forme son ossature, participe pleinement à son expérience onirique.
Un film à voir comme une expérience évanescente mais persistante, une errance visuelle et sonore extraordinaire qui vous fait "planer" au bon sens du terme.
Cet utilisateur l'a également mis dans ses coups de cœur et l'a ajouté à ses listes Les films en mod 'trip', Films critiqués notés 9, Les films qui (me) soignent et Les plus belles claques esthétiques
Créée
le 27 avr. 2011
Critique lue 3.9K fois
109 j'aime
2 commentaires
D'autres avis sur Dead Man
Dead Man, c'est un western halluciné, une échappée mystique et destructrice d'un pauvre comptable (Johnny Depp) brusquement propulsé dans le monde sauvage du far (far) west. Le far west intriguant,...
Par
le 27 avr. 2011
109 j'aime
2
Quelques petites années après le chant funèbre orchestré par Clint Eastwood par le biais du magnifique "Unforgiven", Jim Jarmusch donne à son tour sa vision toute personnelle du western, sorte de...
Par
le 12 sept. 2014
92 j'aime
Un pied devant l'autre, il s'agira de descendre du train sans trébucher, puis d'avancer à travers les nuances de l'un des bouts du monde, entre tradition et modernité, vers les derniers bras tendus —...
Par
le 3 janv. 2016
79 j'aime
4
Du même critique
Princesse Mononoké est un film à part dans la carrière de Miyazaki, une étape autant qu'une sorte de testament de son art. C'est peut être ce qui en fait l'un de ces films les plus adulés parmi ses...
Par
le 15 juin 2011
482 j'aime
81
Le vent se lève, il faut tenter de vivre est définitivement un film à part dans la filmographie de Hayao Miyazaki, pour moult raisons que j'aurais bien du mal à évoquer de façon cohérente en un...
Par
le 22 oct. 2013
426 j'aime
32
Alexandre Astier est remarquablement similaire à son personnage Arthur. Comme Arthur, il est responsable de tout (Roi du royaume / responsable scénario, musique, production, dialogues, direction,...
Par
le 17 juil. 2011
368 j'aime
57