Oh my good....

Bon, c'est pas encore ici que je vais me faire des amis...
Encore un film ultra bien côté, avec des notes et des critiques dithyrambiques, que j'ai trouvé... nul. Mais nul, à un point qui défie l'entendement.
Pour dire, je crois qu'il entre finger in ze noose dans mon top 5 des films les plus pourraves que j'ai pu voir (juste derrière American Sniper, Gatsby, 50 Nuances de Grey et Bienvenue chez les Chtits).

Rien ne va dans ce film. Rien. C'est artistique de tout foiré à ce point, je l'admets...
Déjà le jeu d'acteur ; entre un J. Depp sous prozac, un """indien""" complètement grotesque et pas crédible pour un sou, défoncé à la weed et un Iggy Pop sous acide (oui, chacun sa substance), personne ne tire son épingle du jeu.
Les dialogue sont un concentré de portnawak décomplexé. C'est juste du sans queue ni tête. Mais attention, pas le "sans queue ni tête" drôle et délirant des frères Cohen, pas le "sans queue ni tête" dérangeant et envoutant d'un Lynch ou d'un Jodorowski, non! Du "sans queue ni tête" fade, alléatoire et insipide.
L'intrigue est un non sens complet.
Le rythme est... atroce. Toutes ces scènes coupées au fondu au noir, c'est absolument imbittable au bout de... 10/15 minutes... et le film fait 2 putaing d'heures!!!!!!
La musique, de base pas inintéressante, est répété en boucle jusqu'à la nausée.
Les thèmes, le fond... bin, y a rien en fait. C'est censé être "poétique" (regarde, je film en noir et blanc, j'suis trop un artiste t'as vu), mais non, c'est juste du chiant et du bizarre gratuit et sans consistance.
En gros, la moitié des scènes ne servent à rien (Oh regardez, un type qui marche! Oh regardez un type qui regarde les nuages!), et l'autre moitié n'a aucun sens. Et l'inutilité et la vacuité de chacune d'elle est bien évidemment accentuée à fond par ce foutu fondu au noir, qui appuie bien dessus, en insistant à mort... misère.

Bref, une horreur parfaitement dispensable, qui ferait roucouler les cercles intello-prout-prout, mais qui chez moi n'a pas d'autres vertus que de favoriser le transit intestinal.

La morale de tout ça, c'est que soit j'ai un problème, soit c'est le monde qui en a un... Je m'en vais m'exiler sur une autre planète, celle ci a fait son temps. Adios.