Noboru Iguchi reste égale à lui-même en donnant vie à des sushis. Après avoir réalisés des films complètements barrés (The Machine Girl - 2008 ou encore Robo-geisha - 2009) et borderline, à l’image du Zombie Ass : The Toilet of the Dead (2001).
Il était impossible de croire que le réalisateur se serait assagi en réalisant cette comédie gustative.
Dead Sushi (2013) ne déroge pas à la règle et nous propose une comédie horrifique grand guignolesque dans la droite lignée de ces précédents films.
Il en résulte un gros gloubiboulga métastasé & indigeste au cœur d’une histoire complètement WTF et bordélique, au cœur de laquelle on retrouve des maîtres sushi pratiquant le kung-fu, des geysers d’hémoglobine, un homme-thon, des poulpes volants, des sushis volants et carnassiers ! (et même des sushis qui copulent, ainsi qu’un "sushi-nunchaku"). Noboru Iguchi ne nous aura rien épargné.
Et tout ça, ça raconte quoi ? Il y est question d’un sérum de régénérescence, qui parvient à redonner vie, notamment à des sushis qui deviennent sanguinaires.
Au final, on se retrouve face à une comédie grotesque en tout point, plombé par un faible budget (les trucages sont hideux) et un scripte invraisemblable. A trop vouloir jouer sur la corde du grotesque et du grand n’importe quoi, le film finit rapidement par lasser. A ne réserver qu’aux fans de la 1ère heure de Sushi Typhoon, pour les autres, passez votre chemin au risque de vous couper l’appétit.
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