J'étais jeune et j'attendais beaucoup de ce film (belle affiche et gueule toujours aussi étrange du méchant de Dangereusement vôtre, Christopher Walken, posées sur l'adaptation de l'auteur du plus grand roman que ma vie d'inculte m'ait donné de lire, Christine)... Alors je suis allé chez Lorient vidéo et de retour chez moi, devant mon magnétoscope, j'ai pris la cassette dans la main et...
Ngok-le-choc : ah bah non, pas de choc...
Contrairement au héros qui semble s'électrocuter à chaque poignée de mains (vivra-t-il assez longtemps pour connaître l'heureux dénouement de l'apparition du Covid-19 et de la disparition des poignées de mains ?), je n'ai rien éprouvé au visionnage de ce film froid. Le style de Cronenberg (autre intérêt a priori pour ce film), que je ne connaissais pas à l'époque, n'apporte aujourd'hui qu'un vieillissement prématuré à cette histoire qui nous paraît bien datée, à l'image des
commandes déclenchant l'arme atomique