Chrono Critique - Deadpool (Tim Miller, 2016)

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Le super anti-héros de tout l'univers Marvel a enfin un film pour lui tout seul comme la plupart de ses collègues. Je parle de Deadpool bien sûr, un des rares super-héros à avoir su briser le quatrième mur dans les comics et dont son originalité fait de lui un membre à part dans la licence Marvel. Et pour transposer le héros sur grand écran, c'est à Tim Miller de prendre les rênes. On lui doit "Gravel" (2013) en tant que réalisateur et "Scott Pilgrim" (2010) en tant que superviseur des effets spéciaux, il a donc travaillé à chaque fois sur des adaptations de comics au cinéma.


Deadpool est un héros très différents des autres. Fuyant le groupe des X-Men et adoptant des méthodes particulièrement punitives pour les ennemis, c'est surtout son humour noir qui le distingue des autres héros. Dans ce film, Deadpool nous raconte à coups de flash-back son passé de Wade Wilson et comment il est devenu le super-héros aux pouvoirs de régénération étonnants. Enlevé et torturé par Francis, un scientifique douteux, Wade Wilson est complètement défiguré et hérite de ses pouvoirs avant de parvenir à s'enfuir. Déterminé à se venger, Wade devient Deadpool et traque sans relâche le scientifique.


Avec un premier plan qui annonce la couleur et nous préviens que ce film est entièrement fait pour s'amuser et pour ne pas se prendre au sérieux, le film est un concentré d'humour en tous genres sur un scénario assez similaire aux autres films Marvel, une parodie en quelque sorte. Les boutades s'enchaînent avec un rythme assez régulier et font mouche du début à la fin, avec un langage bien cru et peu de retenue sur les sous-entendus sexuels. Le quatrième mur a été largement brisé, que ce soit lorsque Deadpool s'adresse directement au spectateur où quand il se moque de certaines scènes clichés (le face à face avec l'antagoniste ou encore le baiser final).


Un bon film à voir pour se détendre et bien rigoler, ce film ne se prend pas du tout au sérieux et n'hésite pas de se moquer de lui-même (au début lors de la présentation de l'équipe du film, plutôt que de donner les noms de l'équipe nous avons des "un caméo prévisible" pour Stan Lee ou encore "Joué par un imbécile heureux", "une bonnasse" et "réalisateur: un mec surpayé"). Bref, tout pour rire un bon coup et passer un agréable moment.

YannLaffont
8
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le 13 nov. 2017

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Yann Laffont

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