Hi, I'm Deadpool !

Nous voici en 2016 et le monde cinématographique est toujours dans sa période superhéros, l'usine tourne à plein régime, on sort l'artillerie lourde de chaque côté, que ce soit Marvel, DC ou la Fox. Pourtant, dans ce line up si sérieux, il y a la grosse tâche, celui qui sort du lot et qui n'inspire pas trop, oui, vous l'avez compris, il y a Deadpool.

Projet sauvé par les fans, tout aurait pu se casser la gueule, comment adapter à l'écran un personnage qui brise le quatrième mur, aussi malsain, violent et décalé ? Et pourtant, ça fonctionne à merveille. Et j'insiste, à merveille, que ce soit les références à des acteurs réels, l'ambiance, la musique ou le "gore".

Après deux tentatives ratées, Ryan Reynolds réussi enfin à trouver un rôle de superhéro qui lui colle, si bien qu'on ne s'en lasse pas, l'humour est si bien dosé qu'il ne tombe pas dans le redondant. Là était pourtant la difficulté, sérieusement, dès les dix premières secondes jusqu'à la toute fin de la foutue bobine, il y a de l'humour.

On regrettera peut-être des effets visuels un peu faiblards à certains moments mais ça fonctionne toujours, c'est l'avantage de l'absence de sérieux.

Côté scènes mémorables, il y a tellement à dire que je ne sais pas par où commencer ! Cette séquence de l'autoroute, jusqu'au moment où Deadpool s'explose les mains contre Colossus restera gravée dans les mémoires, tout comme cette scène post credit d'une hilarante ingéniosité.

Difficile d'intellectualiser un film pareil mais c'est justement le point, enfin un film de superhéros complètement décalé et assumé, à aucun moment le spectateur n'est pris pour un con. Tout ce que j'ai envie de dire, c'est vivement la suite, j'en redemanderai, encore et encore, il y a tellement à explorer avec un personnage de ce potentiel.