Le plus cryptogay des super héros est de retour, et il partage l’affiche avec Cable, le fils de Cyclope et Madelyne Pryor dans le futur dystopique (même si cela est tu dans le film). Celui-ci, campé par Josh Brolin, donne d’ailleurs l’occasion à quelques allusions à son personnage de Thanos chez le concurrent Disney, et plus que jamais le mutant au cancer généralisé brise le 4ème mur face à un auditoire non-conscient de son appartenance fictionnelle. Et si le scénario ne brille pas par son inventivité (ce qui est même souligné par Wade), c’est tout simplement que là n’est pas le propos. Deadpool fonctionne par son humour ultra-référencé au travers de répliques hilarantes et autre comique de situation. Le héros trouve ici matière à se reconstruire via l’aide à l’autre, dans ce qu’il se plaît à nommer « un film familial » ????. La Fox en a encore sous le pied en ce qui concerne l’univers X-Men, à voir ce que cela donnera à la péremption des droits...